La croissance d’un enfant en bas âge peut être marquée des troubles physiologiques comme d’ordre psychiatrique. Il faut donc pour un parent être en mesure d’appréhender les signes avant-coureurs d’un mal-être chez l’enfant pour pouvoir mieux s’occuper de lui. Voici les symptômes les plus évidents qui pourraient vous résoudre à consulter un spécialiste.

Les troubles du sommeil et les troubles alimentaires

La quiétude du sommeil de votre nourrisson est le premier facteur qui peut déterminer l’importance de faire recours à un spécialiste des enfants. S’il ne dort que deux ou trois heures par nuit et reste ensuite passif (les yeux ouverts), il s’agit peut-être juste d’une insomnie silencieuse. Par contre, si après 18 mois, ses nuits sont très perturbées par les cauchemars de sorte qu’il refuse d’aller se coucher ou préfère dormir dans votre lit, vous devez nécessairement consulter. À l’âge de 3 à 4 ans, un autre trouble peut survenir : les terreurs nocturnes. Dans ce cas, l’enfant se réveille brutalement en hurlant, ne reconnaît personne, puis se rendort et ne se souvient de rien le lendemain. C’est la pathologie de sommeil la plus grave à ce niveau.

En ce qui concerne les troubles alimentaires, le plus important est que la courbe de poids de votre enfant suive une croissance régulière ; il y a seulement de quoi s’inquiéter lorsqu’il refuse d’ouvrir la bouche, il recrache et vomit quand on le force à manger etc. Dans ce cas de figure, il faudrait d’abord en parler à son pédiatre, qui va chercher en premier lieu une cause organique comme une infection par exemple, avant d’établir éventuellement un diagnostic d’anorexie mentale.

Un comportement étrange

S’il est normal et logique que les moins de 5 ans aient la bougeotte et débordent d’énergie, cette période de turbulence passée, ils devraient pouvoir être en mesure de se concentrer et moins distraits. Si ce n’est pas le cas, vous devez consulter un médecin.

Par ailleurs, si à l’école, votre petit s’isole (il ne participe pratiquement pas aux activités scolaires, il reste passif à longueur de journée) ou à tendance à se battre avec ses camarades, de sorte que la maîtresse se plaint constamment de lui, sachez que l’intervention d’un spécialiste s’avère alors indispensable.

Préparation à la thérapie

Après avoir détecté des signes assez alarmants pour emmener votre enfant de bas âge voir un pédopsychiatre, vous devez tout de même prendre vos précautions afin d’obtenir un résultat positif. En effet, vous devez le préparer à rencontrer le médecin ; dites lui par exemple que vous l’emmenez chez quelqu’un qui connaît bien les enfants et qui peut l’aider à résoudre ses problèmes. Dans la pratique, certains professionnels demandent à l’enfant une contribution symbolique (un caillou, un brin d’herbe, une pâquerette etc.) pour s’assurer de la motivation de l’enfant. En temps normal avec une démarche pareille, votre enfant devrait être favorable à une psychothérapie.

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